tag:blogger.com,1999:blog-14645703832831996842024-03-13T11:46:10.056-03:00Expressão da impressãoCrônicas agudas & poéticas prosaicasAirhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.comBlogger147125tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-50298771285780218982019-01-21T16:47:00.000-02:002019-04-09T11:10:33.560-03:00Inattendu<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Tout ce que je savais c'est que je te voulais et que j'avais besoin de toi dans ma vie. Il est si difficile de trouver une connexion avec quelqu'un dans ce monde, quelqu'un qui nous fait sentir entendus, compris, quelqu'un qui donne du sens. Le sens de s’intégrer à notre existence, de partager quelque chose.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">La deuxième fois qu'on s'est vu, tu es arrivé en me demandant si j'avais trouvé mon bonheur. J'ai regardé dans tes grands yeux brillants et ils étaient si expressifs qu'ils semblaient me sourire, et j'ai souri en retour. Cette nuit-là on a parlé de l'univers, on a philosophé sur le destin et, assise à ton côté, j'ai dit que tous les moments de notre vie jusque-là auraient pu convergir pour nous emmener à cet instant sur ton canapé. Que peut-être la terre s’était tournée pour nous rapprocher et je serais venue de loin, très loin, d’un autre continent, pour être là à ce moment précis avec toi. L’«ici et maintenant» absolu, le présent qui recouvre le passé et cache le futur. Quelle conversation intense à avoir avec quelqu'un que je n'avais rencontré que pour la deuxième fois!</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Avec toi, je ressentais ce besoin ou peut-être cette facilité de pouvoir parler de tout, de m'ouvrir complètement et de vouloir me montrer telle que je suis pour être vue par tes yeux que j'appréciais autant.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Des mois sont passés, différentes saisons se sont intercalées, beaucoup de proximité et parfois de la distance. À un moment donné nous n'avons pas su comment nous préserver et de là, la douleur, l'angoisse et la confusion sont arrivées. Tant de sentiments intenses et ambivalents que je me suis perdue parmi eux et que je n'ai pas su pas quoi faire, alors je t'ai repoussé. Et tu m'as manqué.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Et puis nous sommes revenus ensemble d'une manière différente. Notre relation a changé mais je n'étais pas sûre si nous avons changé également. Tout ce que je savais, c'est que je te voulais encore dans ma vie et que je gardais une place importante pour toi.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">La dernière fois que nous nous sommes rencontrés, au moment de dire au revoir, tu as fait un geste pour réduire la distance qui nous séparait et lorsque j'ai réalisé nous étions déjà collés l'un contre l'autre. Au lieu de partir chacun d'un côté opposé de la grande ligne droite qui est l'avenue où j'habite, nous avons continué à marcher ensemble et nous sommes restés ensemble jusqu'à ce que le jour arrive.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Le matin, avec ma tête posée sur ta poitrine, j'ai entendu ton cœur battre. J'ai pensé que je l'aime, ton cœur. L'organe. Parce qu'il bat, parce qu'il t'anime et te maintient vivant. Tu existes, tu es là. J'aime ton coeur. Et je me suis dit que j'aime tes poumons aussi parce que tu respires, et parfois tu ronfles à mon côté. J'aime entendre ta voix et la façon dont tu prononces le mot "alors", et j'aime beaucoup mes oreilles qui me permettent de l'entendre. Et pour finir, j'aime ton odeur, il a la combinaison de pherormones correcte pour moi.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Notre dernière nuit ensemble a été imprévisible. Une espèce d'accident provoqué par chacun de nous et je ne savais pas si je le regrettais ou je le trouvais essentiel. Tout ce que je savais, c'est que je te voulais encore dans ma vie.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Mais finalement, tout a changé. On s'est revu encore une fois. Et là, j'ai pu savoir, j'ai pu être sûre que tu n'as jamais été cet homme que je voulais. Tout ce que j'ai ressenti avec toi, tous ces sentiments pour une personne qui n'existait que dans ma tête. Je ne sais pas si c'est toi qui m'as trompé ou si c'est moi qui a voulu croire à tes mensonges. Tu m'avais bien dit que tu étais un manipulateur et j'aurais dû te faire confiance dès le début.</span><br />
<span style="background-color: white; color: #222222; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 13.2px;">Cette histoire finie d'une façon inattendue et décevante, comme la notre. Il n'en reste rien, tu continues ta vie et je continue la mienne. J'ai encore dans la bouche le terrible goût d'avoir aimé quelqu'un qui n'a jamais vraiment existé, mais ça va passer.</span>Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-53149586884279555532019-01-08T09:10:00.002-02:002019-01-08T09:10:46.531-02:00Home is where the heart isI want someone<br />
I can call home<br />
and come back to<br />
at the end of the day<br />
<br />
Someone who'll give me<br />
shelter from the storm<br />
And whose feet want to<br />
walk down the same way<br />
<br />
<br />
<br />Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-65467965765175165482017-09-07T17:11:00.002-03:002017-09-07T17:11:56.597-03:00Um ano de Lyon<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
A terra deu uma volta inteira em torno do sol desde que eu aterrissei no Aéroport Saint Exupéry no dia 07 de Setembro de 2016; cheia de incertezas, saudades e esperança.<br />O dia da independência do Brasil foi o dia que o destino escolheu pra que eu começasse a busca pela minha própria independência, na França. Muito aconteceu; pessoas vieram, outras já foram, e tantas ficaram. Vários desafios, de todas as formas e, felizmente, sucesso até aqui.<br />Sinceramente<span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: inherit;">, não parece que faz um ano que tenho duas casas nesse mundo. Mesmo que eu finalmente tenha visto ininterruptamente as quatro estações, continuo cheia de incertezas, saudades e esperança. A maior diferença é que hoje posso dizer com certeza: valeu a pena ter arriscado.</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px;">
Pra quem tiver lendo isso de lá de longe, eu digo: saudade. E pra quem tiver lendo daqui de perto, eu digo: não me deixe ficar com saudade!</div>
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
"Essa vida é uma viagem,<br />pena eu estar<br />só de passagem" - Paulo Leminski</div>
<div style="font-family: inherit; margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
Boas viagens pra nós.</div>
</div>
Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-23480984231386767632017-01-14T19:23:00.003-02:002017-01-14T19:23:55.172-02:00"There are so many things that have to happen for two people to meet"<div style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px; margin-bottom: 6px;">
Um pouco antes de completar 4 meses em Lyon, o facebook me lembrou de uma poesia que eu postei 4 anos atrás, uma poesia que fala sobre encontros. Aqui, em um continente longe de onde nasci, eu penso em todas as pessoas que já conheci e fico me perguntando quais caminhos as trouxeram até mim. Sejam essas pessoas brasileiros expatriados, ingleses, haitianos, franceses de outras regiões, ou franceses que viveram <span class="text_exposed_show" style="display: inline;">a vida toda em Lyon. Quantas coisas tiveram que acontecer pra nos encontrarmos? E sem saber se esse encontro é ou não em vão, eu tento, da minha parte, fazer o máximo pra que não seja.</span></div>
<div class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 14px;">
<div style="margin-bottom: 6px;">
The earth turned to bring us closer,<br />it spun on itself and within us,<br />and finally joined us together in this dream<br />as written in the Symposium.<br />Nights passed by, snowfalls and solstices;<br />time passed in minutes and millennia.<br />An ox cart that was on its way to Nineveh<br />arrived in Nebraska.<br />A rooster was singing some distance from the world,<br />in one of the thousand pre-lives of our fathers.<br />The earth was spinning with its music<br />carrying us on board;<br />it didn't stop turning a single moment<br />as if so much love, so much that's miraculous<br />was only an adagio written long ago<br />in the Symposium's score.</div>
<div style="margin-bottom: 6px; margin-top: 6px;">
- Eugenio Montejo</div>
</div>
Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-6698356074818959322016-12-28T11:59:00.004-02:002017-01-13T18:08:48.911-02:0011:11Já faz um pouco mais de 3 meses que eu tô aqui, 3 meses que a gente se conhece. Fazia menos de duas semanas que eu tinha chegado quando te conheci, e não conhecia quase ninguém. Passava meus dias e minhas noites no 6ème, o bairro burguês, na casa de uma francesa antipática, a olhar a vida passar pela janela estilo haussmannien. Ouvindo Piaf e Carla Bruni, e imaginando que formas e estilos teria minha nova vida recém começada. Tudo era novo, diferente e estranho, e eu estrangeira, L'Étranger partout, e eu nunca li Camus.<br />
Tinha caído de paraquedas, atrasada, "por acidente", num país onde não domino a língua e a cultura. Até hoje ainda me admiro de estar aqui, vivendo aqui, estudando na universidade aqui, rodeada por baguettes, cafés, cigarros e vinhos. "<i>Bonjour!","Ça va?", "Excusez-moi, mon français n'est pas bon"</i>. Então a solidão recém nascida resolver dizer <i>"salut"</i>, e foi quando a gente se cruzou. Tu te ofereceu pra ser meu guia e eu aceitei. Era fácil conversar contigo, mesmo numa língua difícil.<br />
Quando a gente se encontrou, uma das primeiras coisas que tu me disse foi: <i>"Tu me fais confiance?". </i>E ali estávamos nós, numa tarde linda de setembro, fim de verão, começo de outono, temperatura amena e sol bem disposto, acho que às 5 da tarde. Eu tinha acabado de te conhecer, mas sem hesitar respondi que sim, e deixei que tu me guiasse pelas ruelas e passagens secretas de Vieux Lyon. Uma pergunta inusitada, várias perguntas inusitadas, mas eu senti que podia confiar naquele homem igualmente dividido entre masculinidade e doçura, o que parfois é um pouco confuso pra minha cabeça. Acho que a gente se gostou logo de cara, e mesmo tu sendo tão diferente dos outros que já conheci, me pareceu familiar.<br />
Tu insistiu em me acompanhar até em casa, e enquanto passávamos por uma ponte tu sorriu sem motivo aparente. <i>"Pourquoi tu ris?</i>", eu perguntei. E tu respondeu dizendo: <i>"Je suis content! Tu n'es pas contente?", </i>e é claro que eu tava contente, super contente, eu só não tava acostumada com alguém tão direto quanto tu. E desculpa se naquela noite eu não deixei tão claro que tu me faz contente, e desculpa se ainda hoje eu não consigo deixar isso tão claro, por mais que eu queira e tente, do meu jeito.<br />
Da última vez que a gente se viu chovia. Eram seis horas da tarde de começo de inverno, na ópera de Lyon. Tava escuro como se fosse noite alta, e tu apareceu como uma visão com um casaco preto comprido cheio de botões, e eu te achei lindo. A gente andou pelas ruas dividindo meu guarda-chuva, teu braço tremia segurando o guarda-chuva, e vendo que eu ainda me molhava tu falou que eu deveria ficar com ele só pra mim; e é claro que eu não aceitei. Eu queria <i>partager</i> o guarda-chuva contigo, como quis dividir o mesmo prato que a gente comeu no primeiro encontro, tudo simbólico. Como eu gostaria de dividir mais da minha vida e do meu tempo contigo, mais da minha cama estreita contigo, mesmo que às vezes eu demonstre o contrário.<br />
A gente não pôde passar o dia no parque como tu gostaria, por causa da chuva. Caminhamos na chuva e molhamos nossas meias. Eu odeio ficar com as meias molhadas, mas tu ainda de meias molhadas era adorável, e as meias molhadas não pareciam te incomodar em nada. Tu adorou saber que na minha cidade tem um refrigerante cor-de-rosa chamado Jesus, e disse que falaria disso pros teus amigos; amigos que eu não quis conhecer não porque eu não quisesse fazer mais parte da tua vida, mas porque meu francês quebrado me veio como uma barreira.<br />
<i>"No Brasil, quando a gente olha as horas iguais assim, como agora, 21:21, a gente diz que tem alguém pensando na gente". "Ah é? E se for tipo 11:11, quatro vezes o mesmo número, quer dizer que tem alguém pensando em ti ainda mais forte?". </i>A gente teve nossa primeira briga pelas 2 da manhã. Eu já tava morando aqui no 7ème, finalmente tinha um <i>chez moi, </i>que quis dividir contigo logo depois de ter me mudado, antes mesmo de ter arrumado todas as minhas coisas. Depois que resolvemos a briga eu coloquei <i>Harvest Moon</i> do <i>Neil Young</i> pra tocar, e com minha cabeça encostada no teu peito eu pensei que ali era exatamente onde eu queria estar. Quando tu foi embora eram mais de 6 horas da manhã e ainda chovia. Tu me falou que teus sapatos ainda estavam molhados e perguntou se eu conseguiria voltar a dormir agora que tu não estivesse mais roncando no meu ouvido.<br />
Já faz um tempo que eu não te vejo, mesmo que a gente esteja constantemente se cruzando, e mesmo que numa dessas vezes eu estivesse com outro homem do meu lado, e tu com outra mulher do teu. Nos falamos ontem, mas não sei se nos falaremos depois disso. Eu ainda tenho algumas coisas pra te dizer, mas acho que vou acabar guardando-as pra mim. Quis fazer esse texto pra ti, mesmo que tu não saiba ler português, ou talvez justamente por isso, mas esse texto é pra mim também, pra nós. Eu não sei se existirá um nós depois desse texto, mas espero que sim. E se não tiver... bom, eu não sei. Quem sabe? São 3 da tarde, e mesmo que as horas não sejam iguais, mesmo que os dias passem impiedosamente rápidos, nos deixando pra trás, Je pense à toi, très fort.Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-67540062674696425622016-10-08T15:23:00.001-03:002016-10-08T15:30:00.294-03:00Le premier mois du reste de ma vie<span style="line-height: normal;">Ontem eu fiz um mês em Lyon. Incrível como tanta coisa pode acontecer e mudar em apenas 30 dias. Há 8 anos atrás eu estive na França pela primeira vez, minha primeira viagem internacional, que começou por Paris e me fez definir a França como: "o problema da França são os franceses". Na época, meu francês se resumia basicamente ao bonjour/merci, e a maioria dos parisienses que encontrei eram amargurados e incrivelmente grosseiros. Pensei que se algum dia eu aprendesse a falar francês, gostaria de saber logo como mandar alguém pra puta que pariu.</span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">8 anos atrás eu jamais pensaria que um dia estaria morando e estudando na França, e muito menos que eu estaria gostando dos franceses. Um dos meus maiores medos antes de decidir vir pra cá era me tornar uma pessoa antipática como aqueles parisienses que havia encontrado; e qual não foi minha surpresa ao descobrir que em Lyon, todos que já encontrei até agora foram extremamente pacientes e gentis. </span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">"A França não é Paris", já me disseram várias vezes, e hoje estou perfeitamente convencida. Então, gostaria de registrar algumas considerações sobre esse povo, e essa lugar, que a cada dia descubro.</span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">Lyon é a terceira maior cidade da França, depois de Paris e Marseille, por isso, aqui sempre tá lotado. New York's got nothing on Lyon. Quando fui pra Nova York, achei que aquele deveria ser o lugar mais lotado do mundo, até vir pra cá e pegar o Tram T2 em direção à Université Lyon Lumière 2. Sério, é igual ou pior que qualquer ônibus da integração em horário de pico. Hoje no metrô, entendi por um segundo o que se passa na cabeça de assassinos em massa. </span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">Os franceses são engraçados. Não tô falando de senso de humor, porque ainda não parei pra reparar muito nisso, mas eles são um povo muito peculiar. Seja nas expressões curiosas que usam pra dizer qualquer coisa (ao sentar num assento vazio ao seu lado, podem dizer "eu me permito"), seja pra expor as opiniões (na maioria das vezes, bem filosóficas, francês adora filosofar, discutir, debater), seja nas expressões faciais. Franceses fazem muita careta quando falam: entortam a boca, reviram os olhos, e a mais curiosa: bufam. Eles bufam o tempo todo, principalmente quando não sabem alguma coisa. </span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">Assoar nariz aqui é uma mania cultural. Não é possível que tanta gente esteja sempre com o nariz entupido o tempo todo, em todos os lugares. Parece que eles se sentem na obrigação de assoar o nariz em público pelo menos uma vez por dia. Na sala de aula, se alguém assoa o nariz, começa uma reação em cadeia: várias outras pessoas começam a assoar. </span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">Franceses adoram uma onomatopéia, eles fazem barulhinhos pra disfarçar o silêncio. A mais famosa: "Oh là là!" - pra demonstrar admiração (e se for muita admiração vira oh là là là là là!); ou então "Hop-là" (pronuncia-se como ópla), pra mostrar que terminaram alguma coisa: terminou de lavar o último prato: Hop-là! Deu o troco pro cliente: Hop-là! E a minha preferida: "Tac". Se eles vão digitar qualquer coisa, eles precisam falar "tac, como se fosse o barulho das teclas. É uma onomatopéia muito fofinha e estúpida ao mesmo tempo, não tem como não gostar, toda vez eu dou risada.</span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">Aqui acho que a sequência do desenvolvimento é: aprender a andar, aprender a falar, e aprender a andar de bicicleta. As bicicletas estão por toda parte, assim como os patinetes e skates e patins. Acho a coisa mais engraçada do mundo olhar um idoso andando de patinete. Franceses são muito disciplinados. Americanos são como crianças mimadas que tem tantos brinquedos que nem ligam ou tomam cuidado com eles, franceses são como crianças que, por mais brinquedos que tenham, sabem que são inteiramente responsáveis por cada um deles. </span><br />
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;"><br /></span>
<span style="line-height: normal;">Enfim, tô aqui há apenas um mês, tenho muita coisa pra conhecer, muitas manias francesas pra descobrir, e ainda tenho que me acostumar a chamar Lyon de casa. </span><br />
<br />Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-65049353833333873742016-06-23T13:59:00.001-03:002016-06-23T13:59:43.434-03:00AutofagiaOlhou-se no espelho. Olheiras profundas, rosto marcado pelas cicatrizes do tempo. Seu olhar era como o mar à noite: escuro, misterioso, assustador & convidativo. Carregava dentro do peito um bicho muito feroz, que por isso vivia enjaulado; mas às criaturas selvagens nada é capaz de controlar.<br />
<br />
Aparentemente calmo, como toda superfície, encobria as tempestades que ocorriam no núcleo mais emaranhado da floresta. As correntes e grades eram uma mera conveniência, um esforço vão para acalmar a consciência. Àquela fera nada continha, fosse à luz do sol ou da lua, rugia com urgência, e enquanto libertava-se destruindo tudo em volta, encerrava seu hospedeiro à prisão.<br />
<br />
Contemplativo e impotente, o pobre homem apenas encarava-se. Tinha fome, e na falta de alimento, devorava-se. O bicho em fuga naufragava no mar sem ondas nem farol. Desviou o olhar. <br />
<br />
14/10/13 Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-56537609545557322442016-06-07T23:00:00.001-03:002016-06-07T23:02:21.590-03:00TempestadeUm trovão<br />
ecoa <br />
como<br />
o rugido<br />
dum leão<br />
ruge <br />
como<br />
o eco <br />
dum trovão<br />
ruge<br />
leão<br />
ecoa<br />
trovão<br />
tempestade<br />
majestade<br />
o <br />
rei<br />
o <br />
raio<br />
cai o<br />
trovão<br />
tempestade<br />
um trovão<br />
soa <br />
como<br />
um tambor<br />
que bate<br />
como<br />
um coração<br />
no céu<br />
tempestadeAirhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-1507805932092677382016-05-20T20:09:00.001-03:002016-05-20T20:11:10.681-03:00NósNos<br />
enrolamos<br />
entrelaçamos<br />
penetramos<br />
Nus<br />
amamos<br />
gememos<br />
desatamos<br />
Nós<br />
partimos<br />
ficamos<br />
despedaçados<br />
&<br />
SósAirhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-52390856827028113512016-04-02T15:22:00.000-03:002016-04-03T00:54:39.748-03:00ContratempoO relógio acaba de mostrar que deu 5 horas. Nada acontece de novo. 5 horas de quê? Da tarde. Talvez já seja tarde. A vida é uma sucessão de esperas ditadas por uma máquina ritmada que nos mostra números de 1 a 12 de quando em quando. Multiplique-os e divida-os pela soma total. Quando tempo até a consulta? Quando tempo até encontrar os amigos pra cerveja da sexta-feira? Quando tempo tenho pra dormir antes do trabalho? Já é hora de ser hora de alguma coisa. Quem inventou o relógio não sabia o que fazer com seu tempo, ou sabia exatamente o que fazer: captura-lo e prendê-lo dentro de uma máquina e tornar a todos dependentes desse ritmo pontuado engrenado e mecânico. Rebelde é o galo, que canta no seu próprio tempo e acorda quem ele quiser. Já está na hora de acordar e ver que quem passa é você, não o tempo. O tempo é um impasse lento de resolver. Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-32805791476949625532016-04-02T15:17:00.001-03:002016-04-02T15:44:42.538-03:00Réquiem de alguma coisaAquele que ama os mortos<br />
que ainda vivem<br />
E faz amor com<br />
memórias há muito apagadas<br />
Que se apega a fantasmas esquecidos<br />
E esquece coisas que deveriam ser lembradas<br />
<br />
Necrofilia tortuosa<br />
Anestesia inebriante<br />
Poesia em prosa<br />
Inimigo em amante<br />
<br />
Vela acesa em quarto escuro<br />
Funeral de uma ilusão<br />
Foi aborto prematuro<br />
Do amor grávido de razão<br />
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07/06/13Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-16054827266218711972016-04-02T15:09:00.002-03:002016-04-02T15:09:31.443-03:00Ar/DrEu não sabia o que seria de mim, de nós, depois daquela noite. Eu não sabia o que sentiria depois que entrássemos na vida um do outro, sem pedir licença, invadindo tudo que era espaço vazio, das nossas mentes, dos nossos corpos, dos nossos corações. Bêbados, alterados, sóbrios, juntos, distantes, sintonizados. Desregulamos nossos relógios, desacertamos os ponteiros e descruzamos os dedos, que juntos, pareciam prontos para voar. Eu não imaginava a falta que você faria todos os dias, eu nunca permiti que você levasse embora consigo um pedaço de mim, mas você foi mesmo assim. <br />
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~30/05/13 <br />
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Postando vários rascunhos antigos, sem nenhum motivo específico. Talvez desencaixotar tudo que andava guardado. Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-71412297887642732572016-03-13T15:01:00.003-03:002016-04-02T15:37:48.334-03:00Beautiful messages shouldn’t fadeEla tinha acabado de terminar as coisas com Tad, o único cara americano que tinha realmente gostado, e decidiu sair para um passeio com Paul. Uma caminhada, uma conversa, qualquer coisa para distrair a mente. Paul britânico, não Paul mexicano.<br />
Paul britânico era muito mais feminino e ligado em moda do que ela jamais fora e jamais poderia esperar ser. Ele ficou loucamente animado falando sobre sapatos no segundo encontro que tiveram, e não conseguia entender como ela poderia ter esquecido de mencionar suas <em>ankle boots</em>.<br />
Paul britânico falava muito. Ele tinha uma preferência por histórias longas, sem importância e com muitos detalhes. Era super inteligente, um pesquisador de universidade intelectual, e tinha aquele senso de humor Inglês: fino, sarcástico e levemente imperceptível; o que fazia com que ela se sentisse internacional por estar saindo com ele.<br />
Seu beijo não era ruim e não era feio, na verdade era uma gracinha. Ele tinha um corte de cabelo meio Beatles e parecia um cruzamento entre Paul McCartney e um dos Irmãos do Oasis. Tinha uns olhos verdes de olhar bem doce, e gostava de deixa-los um pouquinho fechados quando tentava falar algo engraçado, o que chamava atenção pra seus cílios longos. Era magro, alto, pálido, e tinha um cheiro de velhinha; e às vezes, os trejeitos de uma também.<br />
Havia bastante coisa em comum entre os dois: ele sentia muita falta do mar da sua cidade, uma cidade pequena da parte mais pobre da Inglaterra. Ela sentia muita falta do mar da sua cidade, uma capital com ares provincianos da parte mais pobre do Brasil. Na falta do mar, ambos buscavam refúgio observando as volumosas águas do Lago Michigan, mas sabiam que não era a mesma coisa. Eram solitários, inteligentes, inseguros e vegetarianos.<br />
O primeiro encontro foi num <em>diner </em>vegetariano proposto por ela. Ele já até havia frequentado o local uma vez, era perto de sua casa e, apesar de não ter gostado da primeira experiência, estava disposto a dar uma segunda chance para conhece-la. Ela o achou amigável e simpático, tanto que decidiu mencionar que seu aniversário estava chegando. Dias depois quando ele ligou pra desejar feliz aniversário, ela soube que aceitaria se ele a chamasse pra sair novamente.<br />
Esse era o quarto encontro. Como nos três anteriores, também foi motivado pela idéia de sair com alguém pra se distrair do Tad e, dessa forma, não depositar toda a carência e expectativas numa só pessoa. Diferente dos três anteriores, essa foi a primeira vez que saiu com Paul Britânico depois de já ter terminado as coisas com o Tad.<br />
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<a href="https://3.bp.blogspot.com/-TGG-lvL_T5E/VuWqaqLZ1wI/AAAAAAAAAxo/BGXHqo0-y9ISESSG5BLqfIHcs8ry0F6HQ/s1600/messsss.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="298" src="https://3.bp.blogspot.com/-TGG-lvL_T5E/VuWqaqLZ1wI/AAAAAAAAAxo/BGXHqo0-y9ISESSG5BLqfIHcs8ry0F6HQ/s320/messsss.jpg" width="320" /></a></div>
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Estavam caminhando por algum bairro moderno de Chicago, indo para uma sorveteria que deveria ser incrível (e realmente era). Ao chegarem, ela pediu seu preferido: sorvete de menta com pedaços de chocolate na casquinha, e então sentaram perto de um casal que parecia realmente apaixonado.<br />
Observando o casal ao lado, que parecia tão interessado um no outro, ela pensou que aquilo não estava certo.”Não tô apaixonada por ele, mal tô interessada no que ele tem a dizer, e não consigo parar de pensar no Tad”. Ela olhou pra ele com um olhar frustrado enquanto ele se queixava de que seu sorvete não estava tão bom. Ele havia pedido algum sabor maluco e se arrependeu de não ter feito uma escolha segura, algo que sabia que gostaria, como ela fez.<br />
Só que escolhas seguras também não eram garantia de satisfação, ela pensou. “Aqui estou eu, numa cidade enorme e maravilhosa, tomando meu sorvete preferido, com um cara legal, mas tem algo faltando”. Paul parecia ser uma escolha segura, não deveria ser o tipo de cara que fura um encontro em cima da hora só porque tá chovendo, como o Tad fez.<br />
Finalmente terminaram seus sorvetes e começaram a andar novamente. No meio do caminho, ela ouviu uma <a href="https://www.youtube.com/watch?v=hdhonK8NMm8" target="_blank">música</a> que adorava, e quis parar pra ouvi-la e cantar junto. Paul não pareceu curtir muito a ideia de parar pra ouvir uma música, ele queria continuar falando em detalhes sobre uma história desimportante de uma vez, quando ele saiu com uns amigos e alguém disse que a comida exótica de um restaurante vietnamita não era tão autêntica quanto a de outro restaurante vietnamita menos frequentado.<br />
A música acabou e eles passaram em frente a uma loja de sapatos com uma vitrine interessante, onde podia-se ver botas penduradas no teto. Ela pensou que seria legal tirar uma foto, ele não se importou, ainda estava falando. Continuaram andando, quando, de repente, uma mensagem surgiu no chão. Estava quase desaparecendo, provavelmente porque muitas pessoas tinham pisado aquelas palavras várias vezes. Talvez muitos nem tivessem visto ou prestado atenção. A maioria das pessoas tende a ignorar quando a mensagem não é tão clara, a passar por cima.<br />
Lia-se: <em>“Nada é maior ou menos do que nós”.</em> Ela parou e ficou admirando aquela frase, tentando entender. “Se nada é maior ou menos do que nós, nada mais existe, nada mais importa, apenas nós”. Uau. Mas quem seria <em>esse nós</em>? Quem seria a misteriosa pessoa que, ao juntar seu <em>Eu</em> a um outro, é capaz de formar um nós tão importante, tão absoluto quanto aquele: maior e mais que tudo?<br />
Ela estava usando sandálias aquela noite, e quando andou sobre as palavras, pensou que mensagens bonitas como aquela não deveriam desaparecer. Paul Britânico era adorável, mas não era a pessoa pra ela. O <em>eu</em> dele e o <em>eu</em> dela juntos nunca seria um <em>nós. </em>De alguma forma aquela mensagem quase desaparecendo foi bem clara pra eles, porque nunca mais se encontraram depois daquela noite.<br />
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Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-46771304677198058372016-02-26T21:17:00.000-03:002016-02-27T00:06:12.022-03:00Descompassos Se o tempo for bacana talvez dê pra gente se encontrar <br />
se algum dia estivermos na hora certa e no mesmo lugar <br />
É sempre por acaso que nossas vidas se esbarram <br />
culpa do caos ou do cosmos <br />
da anacronia do universo e dos nossos próprios mundos <br />
<br />
Mas apesar de todas as voltas incessantes<br />
que damos sem sair do lugar <br />
apesar da tontura e da vontade de parar <br />
de todas as levezas insuportáveis <br />
do ser ou não ser <br />
qualquer coisa <br />
Ainda nos temos<br />
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Nos termos de sermos <br />
dois ermos <br />
meio desconhecidos <br />
meio amigos <br />
e um inteiro indefinido<br />
<br />
Ligados pela raiva certeira <br />
ao que há de errado<br />
ou pelo amor <br />
a tantas causas perdidas<br />
compartilhamos nossas vidas<br />
<br />
E depois de tantos anos<br />
ainda não tenho certeza<br />
nem pra dizer teu nome<br />
Mas obrigada por ter me alcançado<br />
e de nada<br />
porque eu sei <br />
que também te alcanceiAirhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-2426233562276582262015-12-23T19:10:00.002-02:002015-12-23T19:55:22.653-02:00Olhar pro céu e prestar atenção por onde pisoAos poucos retomando o estudo da psicanálise que minhas próprias resistências fizeram abdicar por um tempo. Agora, quando passo por um deslocamento vivido como descolamento de sintoma, que é o que traz uma dor, uma angústia e uma confusão pouco vivenciadas pelo aparelho psíquico antes, percebo que fazer análise não é nada como antes visto ou vivido. Fazer é análise é buscar se desconhecer. É entrar às cegas em um terreno escuro, misterioso e perigoso. É invocar os próprios demônios até então adormecidos para fazer companhia pros acordados. É um exercício de autocontrole, paciência e dosagem. <br />
Hoje já faço análise direto há mais de um ano com a mesma analista, depois de duas outras tentativas de alguns meses com outras analistas, sem nunca ter ido ao divã. Eis então que decido ler o excelente livro<strong> "O psicanalista vai ao cinema", de Sérgio Telles</strong>, e no meio da prazerosa leitura que une duas coisas que muito me covomem: psicanálise e cinema; chego à parte intitulada <strong>"As horas"</strong><em> - Aqui ninguém tem medo de Virgínia Wolf. Pelo contrário. Algumas idéias sobre o filme e o livro homônimo de Michael Cunningham. </em><br />
De tudo que li até então do livro, essa parte foi a que mais me atingiu. A parte mais <em>tiro porrada e bomba, </em>mais certeira e pá! E na passagem que transcrevo, o autor conseguiu exprimir <u>exatamente</u> um dilema que convive comigo há anos e anos. <strong><em>O dilema eterno entre olhar pro céu e prestar atenção por onde piso. Almejar o alto, o sublime, a quintessência, sem preterir o real, o mundano e a beleza admirável, simples e corriqueira do dia-a-dia.</em></strong> Vou deixar que o psicanalista pensador magistral fale tão bem por mim:<br />
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"... Uma percepção da riqueza extraordinária da vida, de seu caráter trágico; uma captação exacerbada da passagem do tempo. São percepções que a maioria das pessoas embota para conseguir viver melhor, para não entrar em desespero com os sonhos jamais realizados, o corpo que entra em decadência, a perda daqueles arrebatados pela morte, o conhecimento de que o mesmo ocorrerá com cada um de nós em data incerta.<br />
São percepções que se misturam com outras, advindas do prazer de estar vivo e usufruindo o momento presente, a alegria de poder constatar a beleza e o horror das coisas, sentir o amor e o ódio que permeiam tudo em volta.<br />
Penso que Rimbaud, quando disse "por delicadeza, perdi minha vida", tinha esse tipo de impasse em mente. Talvez para não "perder a vida", tenhamos de sufocar essa sensibilidade aguda que nos dispersa e fragmenta a atenção numa miríade de ocorrências e vivências, dificultando a atuação concreta, o agir concentrado e atento às tarefas práticas e imediatas exigidas pela realidade. Mas, em assim fazendo, também corremos o risco de "perder a vida", pois estaríamos eliminando algo central, da maior importância, o alimento de nossas almas e nosso espírito se estiolaria nas mesquinharias do dia a dia."<br />
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<strong>- Sérgio Telles em "O psicanalista vai ao cinema"</strong> Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-47259107012718368202015-10-02T00:40:00.000-03:002015-10-05T22:38:56.346-03:00Esteja alerta para a regra dos 3Hoje, de repente, veio à minha mente a música Silence, de Portishead. Música sensacional que começa com "Esteja alerta para a regra dos 3, o que você dá retornará para você, essa lição você tem que aprender: você só ganha o que você merece". Será? I wonder. <br />
Será a vida uma (in)finita sucessão de karma? Não parece muito certo quando paro pra pensar em pessoas boas com uma vida tão ruim. Gente que sofre desde o momento em que nasce, pessoas que tem uma carga de sofrimento tão grande que é até difícil de imaginar como suportam.<br />
O que pensar, então, daquelas pessoas péssimas, sem caráter, sem escrúpulos, amorais ou imorais, que se dão tão bem na vida. Aqueles que já nascem sob o signo da sorte e ainda conseguem ser ingratos a ela. <br />
O conceito de karma começou a fazer mais sentido na adolescência, e embora até hoje eu duvide dele - o que não quer dizer desacredite, mas questione - sempre me preocupei em passar coisas boas, não fazer o mal - o que não quer dizer que eu sempre tenha sucedido. <br />
Há algum tempo, desde que comecei a estudar psicologia, talvez, coloquei na cabeça que tudo tem três lados. A realidade é inapreensível, por isso, numa relação com outro ser humano sempre vão existir 3 lados: o teu, o outro, e o real. <br />
A psicanálise fala do Consciente, Pré-consciente e Inconsciente/ Id, Ego, Superego. Aliás, costumo dizer que na vida acredito em 3 coisas (quand même): no amor (no sentido de energia, e no seu oposto), na arte e na psicanálise. Tríade mais uma vez. <br />
Que tipo de triângulo? Dizem que a vida é um ciclo, um eterno retorno. A imagem que me vem à mente, então, é um círculo contido num triângulo, um universo contido em outro plano, planos. Multiversos tridimensionais. <br />
O ponto é que hoje me veio à mente Silence, de Portishead. Não tão de repente assim, já que a letra fala de várias <strong>questões que perpassam minhas reticências</strong>. E apesar da melodia incrível, da voz de anjo-do-além da Beth Gibbons, e da letra filosófica-intrapessoal, o mais genial da música é o final.<br />
É o final que responde as perguntas, com ou sem resposta. Talvez a falta de resposta seja uma resposta. Uma resposta a todos os questionamentos da música, a todos os questionamentos das nossas vidas. O final é um silêncio. Abrupto. O silêncio. <a href="https://www.youtube.com/watch?v=5g7_rbwUy0U">Silence</a>Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-3187404823543278972015-03-10T01:13:00.001-03:002015-03-10T01:32:51.975-03:00Don't use your illusion<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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Era sábado de carnaval, eu e uns amigos decidimos ocupar o ap vazio da Luana pra uma festinha leve de cervejas, comidinhas e desfile mudo de escolas de samba ao som de playlists aleatórias. Quando todos já estavam cansados, pedimos que dois táxis viessem nos buscar. Mais cedo naquela noite tinha conversado com um dos presentes sobre fazer análise, ambos fazíamos e adorávamos a percepção diferenciada que tínhamos alcançado por ela. <br />
Um dos taxis chegou, e da varanda o Gustavo comunicou-se com o taxista pedindo que o esperasse descer, e depois nos disse: "Bom, eu pedi pra ele esperar, se ele ainda vai estar lá em baixo quando eu chegar, eu não tenho garantia nenhuma, mas pedi.". Não pude deixar de rir e comentar que aquela realmente foi uma frase de quem fazia análise.
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Veja bem, quando se faz análise a gente aprende que nunca há garantia de nada na vida. Absolutamente nada. <b>Tudo é incerto, misterioso e mutante. </b> Mesmo as coisas mais banais que achamos que podemos tomar como garantidas, como um taxista que decide não esperar; um familiar que não estará mais vivo quando você chegar da escola; ou aquele americano-dream-guy que te convidou pra mudar-se com ele pra outro estado e um dia fura por causa da chuva. <br />
<b>A ilusão da certeza é atraente, confortável e conveniente.</b> Você vê, eu faço análise.<i> Uma vez por semana deito minhas costas naquele divã desconfortável em busca da melhor posição</i>, uma vez por semana coloco minhas certezas em cheque, analiso minhas posturas e ações, e ainda assim, num piscar de olhos jogo todo o trabalho analítico pro alto pra me apoiar na certeza da garantia. <br />
Começo a imaginar o incerto como fato, só porque algumas pistas lideram pra esse caminho. Esqueço daquele texto atribuído ao Shakespeare que diz que: "beijos não são contratos e presentes não são promessas". O que mais me irrita nessa história toda é que sou naturalmente desconfiada e duvidosa, mas em busca de um pouco de paz de espírito renuncio à dúvida companheira pra crer em uma certeza traiçoeira e otimista.<br />
A lição que tiro dessa é nunca mais subestimar meus instintos, <b>não tentar transformar um alerta vermelho em sinal verde</b>. E, é de fato como havia de ser, "algumas novidades são repetições disfarçadas", o eterno retorno. Muda a versão, mas não muda a música, stuck on repeat. <br />
E o horizonte que parecia a um passo de distância, distancia-se ao passo. <b>O furo é a falta. Perguntas pedem, no mínimo, respostas.</b> Pra finalizar, deixo as palavras de Buk-cão-dos-infernos, um verdadeiro poeta visionário. <i>"Love? Is kinda like, you know when you see a fog in the morning when you wake up before the sun comes out? It's just a little while and then it burns away."</i>
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And needless to say, 'cause you already did. Both, New Order and Joy Division.
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<iframe width="320" height="266" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://ytimg.googleusercontent.com/vi/wqpseZS3mD0/0.jpg" src="http://www.youtube.com/embed/wqpseZS3mD0?feature=player_embedded" frameborder="0" allowfullscreen></iframe></div>
Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-33096773916470258052015-01-29T22:29:00.001-02:002015-01-29T22:32:49.714-02:00Insira destinatárioNo sonho ela disse: "Eu voltei", e ele respondeu: "Eu também voltei"; mas eles jamais voltariam. Eles jamais poderiam voltar, pois não eram quem foram quando se despediram e partiram. (but my mind keeps playing tricks on me). E ninguém mais conseguiu entrar pela porta que ele deixou aberta quando se foi. Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-15678176354452210002013-12-23T03:24:00.000-02:002013-12-23T03:24:16.850-02:00how long is now?Tempo espaço
Tempo esparso
Tempo escasso
Tempo e passoAirhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-78737562702057966512013-12-21T17:42:00.001-02:002013-12-21T17:42:49.170-02:00All the worldMinha sensação é de que estamos presos dentro de uma esfera. Uma bola que lá ao longe, bem ao longe em meio ao escuro vazio e a imensidão do universo é tão pequena como uma bola de gude, com tons de azul e verde e branco, girando e girando eternamente em suspensão. Onde tudo já aconteceu, e continua acontecendo. Onde tudo já passou, mas continua passando. Onde o tempo é diferente, ilusório e desconexo de todos os outros tempos, mas pra gente é certo, palpável e real. Pra gente é o único que existe.
Se nos aproximarmos desta bola de gude que agora observamos ao longe girando no vazio escuro do cosmos, no silencio ensurdecedor do universo, aos poucos o silêncio torna-se som, a quietude torna-se movimento. A bola torna-se maior e maior, e tão grande, que não conseguimos ver nada além de seus limites. Seus limites azuis e aparentemente infinitos, pra cima e pra baixo. A esfera elétrica solta raios e volts e pulsa, pulsa, pulsa. É feita de energia, e eletricidade e caos. E formas, formas completas, caóticas, inacabadas, belas, prontas, construídas, desfeitas, em constante mutação. Mas pra cada uma dessas formas existe um portal negro, uma parede sólida que as impede de continuar indo além, de continuar seguindo a trajetória. São paredes negras sólidas e instransponíveis e a única coisa que consegue ultrapassá-las é energia. Tudo o mais fica aquém. Tudo que é sólido, tudo que é matéria respeita aqueles totens negros-invisíveis, sólidos-impalpáveis, e pára. E fica. Só a energia vai e continua, e volta e recicla.
Som, caos, luz, raios. E ouvimos barulhos lindos de risadas, e barulhos de choro de todas as idades, e sons de gritos zangados e sons de gritos desesperados, e suspiros de amor, e sons de beijos e barulhos de buzinas de carro, de pessoas tropeçando. Tudo isso porque podemos ouvir. Mas mesmo que não pudéssemos, os sons continuariam ali. E cores, azul, verde e amarelo, e branco e vermelho e negro e roxo, laranja e tantas outras. E rostos e bocas, narizes e olhos e cabelos loiros, negros, castanhos, com tranças, tiaras, cortados, longos, médios, crespos, lisos, amarrados, sujos, limpos, coloridos. E mulheres e homens e meninos e meninas e cachorros e gatas, pássaros, coelhos e lagartos. Pessoas lindas, não queremos parar de olhá-las e pessoas não tão lindas, e pessoas feias, não conseguimos parar de olhá-las e pessoas não tão feias. E pessoas como a gente e pessoas não tão como a gente. E sorrisos, e dentes, e falta deles. E filmes, fotografias e paisagens. Paisagens imensas, enormes, grandes, grandiosas, lindas e exuberantes. Tudo isso porque conseguimos ver, mas mesmo que não conseguíssemos, continuariam ali.
E batidas de carro, e acidentes, carros amassados, pessoas mortas e inconscientes. Dedos cortados, sangue, dor, dormência. Sono, tristeza, cansaço. Sentimentos borbulhando, panelas de água borbulhando. Choro, confusão, narizes vermelhos. Lágrimas, catarro. Congestão. Congestionamentos. Garrafas e engarrafamentos. Celulares no carro, telefones em casa. Ligações de trabalho, ligações da mãe, da tia, da prima e namorado. Palavras de amor, palavras de dor, palavras de ódio. Beijos, abrações e arranhões. Arranha-céus. E prédios, e casas. De tijolos, de madeira. Grandes, pequenas, mansões, apartamentos. Meu lar, seu lar. Meu trabalho, seu trabalho; e a parada de ônibus, e a estação de metrô. E a loja de roupas, e o café da esquina, o supermercado, a escola, o aeroporto, a estrada. Todos pontos de um mesmo plano. Todos raios de uma mesma esfera. Todos tempestade e calmaria. Todos trovões, e chuva, e neve, e sol e calor e frio.
Tudo isso porque somos caos. Vivemos caos, numa bola de caos suspensa no cosmos. Somos caos, somos cosmos. Somos finitos e eternos. Somos contraditórios, bons e maus, e humanos e animais. Somos parte daquela pedra, e aquela pedra é parte de nós. Somos aquele pássaro, aquele navio, essa colcha de cama. Somos todos conectados como fios de um tecido, palavras de um texto. Somos eu, somos você e nós. Energia contínua, pulsante. Regulados por regras invisíveis, mensuráveis e imensuráveis de química, física, matemática, gramática e tudo o que aprendemos na escola. E o que não aprendemos na escola. E o que sabemos e que não sabemos também. E é muito bom que saibamos disso e nunca esqueçamos. Mas mesmo que não soubéssemos ou esquecêssemos, seríamos e somos. Até que deixássemos de ser, para continuarmos sendo.Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-60526905775443198502013-05-21T11:24:00.001-03:002013-05-21T11:24:12.691-03:00O grande problema da maioria das pessoas é que elas não sabem o quão únicas são. E por isso, justamente por causa disso, o indivíduo acaba virando multidão. Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-64902909036814278582013-04-22T23:11:00.001-03:002013-04-22T23:11:17.809-03:00Chamaremos de destino à forma que o caos dá ao fio condutor dos dias. Arbitrário e desprogramado. Espontâneo e em continuum. Constantemente expandindo.Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-75482865659851464992013-01-28T00:02:00.001-02:002013-01-28T02:03:38.171-02:00Dancing with myselfJá eram nove da noite, ele deveria ter chegado às sete, mas desde a hora em que acordou ela o esperava. Deveria ser um dia especial para eles, aquele. Ela tinha planejado tudo, escolhido seu melhor vestido, vestido seu melhor sorriso, perfumado-se com seu melhor estado de espírito e até ensaiado tudo que gostaria de dizer.
Passou o dia preparando-se para quando o momento chegasse, ocupou-se disso, inebriou-se com as lembranças de seus momentos, grandes e pequenos. Deleitava-se com cada lembrança, sozinha. Às cinco da tarde, decidiu que era hora de preparar o jantar; às seis, subiu para arrumar-se.
Pôs seu vestido, seu vestido mais bonito, seu perfume. Passou rímel para alongar o olhar, para que seu olhar conseguisse alcançar, alcançar o ponto mais profundo da alma de seu amado, e depois, o batom. No batom podia-se ler "eternamente sua" inscrito na lateral, em fonte rebuscada. Por alguns minutos esqueceu do tempo ao contemplar-se no espelho. Encontrou sua imagem perdida em pensamentos, felizes pensamentos, gostou do que viu. Sentia-se amada, sentia-se bonita, sentia-se bem & leve.
Escolheu a música que tocou quando dançaram pela primeira vez. A música que eles ouviram quando seguraram as mãos, olharam-se nos olhos e souberam, souberam quem eram. Tirou o jantar do forno, encheu as taças de vinho, e sentou-se, vestido florido de saia rodada, salto vermelho, lábios eternamente dele, olhar distante e perfume doce. Sentou-se e esperou pacientemente. Esperou o jantar esfriar, as taças esvaziarem e serem enchidas novamente, a garrafa de vinho esvaziar e continuar vazia. Esperou os ponteiros do relógio girarem e girarem & girarem mais outras vezes.
Já eram nove da noite, ele deveria ter chegado às sete, mas desde a hora em que acordou ela o esperava. Duas velas em castiçais derretiam tristes e chorosas sobre a mesa, o silêncio da noite entrava pelas janelas com o vento. A lua, ela olhou a lua, como quem esperasse compreensão, nada. À lua, ela brindou à lua, às dez da noite. Bebeu sua última taça de vinho, acendeu um cigarro. Ela tinha tentado parar de fumar, mas acendeu um cigarro. Manchou o cigarro com seu batom, eternamente só. Odiou seu vestido, odiou seu perfume, odiou-se, odiou só. Ele não viria mais.
Às dez da noite o relógio parou para ela, os ponteiros continuaram rodando, eternamente rodando. Levantou-se, vestido florido de saia rodada, pés descalços, lábios sem dono. Foi até a vitrola e colocou a música para tocar, a música que tocou quando dançaram pela primeira vez. Naquele momento, não soube quem era, quem ela era.
Dançou sozinha, dançou pela primeira vez sozinha, longos cílios, sem olhar para olhar. Fechou os olhos e concentrou-se, pôde sentir o amargo perfume da tristeza. Naquele momento toda a solidão do mundo entrou com o vento pela janela e dançou, dançou com ela. Duas velas minguantes em castiçais sobre a mesa, taças vazias, garrafa vazia, jantar frio. A lua, a lua cheia lá fora derramava-se pelo chão da sala em luz fria. E a saia, a saia rodada dançava na sala iluminada, dançava pela sala vazia, eternamente só.
<a href="http://www.youtube.com/watch?v=VywfSHIdIkk">*</a>Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-83868003946772103922012-12-13T02:47:00.002-02:002012-12-13T03:00:01.008-02:00So this is the new year and I don't feel any different [pt 1: ainda não, mas já]Ainda não é ano novo, ainda não é nem natal. Cá estou eu, ainda no ano velho, chegando ao fim, permeado pela incerteza de que um novo ano chegará. Não que haja alguma certeza ou tenha havido, mas a música "adeus ano velho, feliz ano novo, que tudo se realize no ano que vai nascer" taí pra mostrar que há esperança de um novo dia, um novo ano, um nascimento. O fechar de uma porta com abrir de outra. Enfim, dessa vez a dúvida foi incitada pelos maias e o calendário que acaba em 21/12/12.
Hoje, 01:10 da manhã de 13/12/12, dia seguinte à ultima data repetida qu'eu vou presenciar enquanto viver: 12/12/12. Porque certamente nem eu, nem você estaremos aqui quando - e se - 13/13/13 chegar. O que leva a pensar na morte. O fim de tudo que algum dia existiu. O que leva a pensar na existência. Minha limitada consciência não é capaz de alcançar a compreensão exata de que: se algo existe deve ter nascido, tido um começo. O pífio entendimento humano é limitado e, dito isto, limita-se à percepção da finitude, do tempo. O tempo que talvez seja apenas uma ilusão, que passa por nós enquanto passamos por ele, nos traz e leva, nos começa e acaba.
Ciclos, calendários, anos, dias, meses, horas, segundos... seria toda medida de tempo também uma medida de distância? Um sopro invisível que nos transporta do agora ao além. Mas o agora, até mesmo agora já não é mais. Já foi-se para outro lugar. Agora olhamos pelo retrovisor o que estava à frente da estrada há apenas 1 segundo. E, se em 1 segundo somos transportados a outro lugar, a outra distância, onde chegamos em um ano? 31 milhões, 536 mil segundos depois; dentro de um planeta que dá 365 voltas em torno de si próprio e <i>uma volta </i> em torno do sol. Depois do antes, sem sequer sabermos mesmo se existe tais coisas como antes, depois, tempo. Mas nós humanos decidimos que existe, e se existe, foi criado, nasceu... e morrerá?
O fim dos tempos será o fim <i>do tempo</i>? Estariam os maias certos? Olhando para o céu descobriram suas respostas e criaram suas teorias. Olhando para o céu contamos dias e noites, meses e anos. Contamos nossas vidas, nossas idades, nossas distâncias. A cada dia nos afastamos do ponto inicial e rumamos ao ponto último, final. Alfa e ômega.
Carl Sagan dizia que se olhássemos para o céu mais frequentemente conheceríamos melhor a nós mesmos. Eu concordo. O céu estrelado sempre foi o que mais me fascinou em toda natureza, em toda minha existência. Anos-luz é uma medida de distância, não tempo, dizem os físicos. Eu digo que um está no outro, simultaneamente, no agora.
Quando comecei a escrever esse texto, não pretendia falar metafisicamente, ou ao menos achava que não. Com minha lista de resoluções deste ano em mão, a intenção primeira era fazer uma retrospectiva do ano, me pôr a refletir sobre meus km/h. Ainda mais nessa fase de transição, de fechamento de um ciclo em que estou, de formação e formatura. Mas o texto já ficou grande demais. Se houver tempo para mim, haverá uma continuação. Se o mundo não acabar e o meu mundo também não, e eu sobreviver à profecia maia, farei então, minha retrospectiva - e tentarei perceber e entender quantas voltas dei em torno de mim mesma enquanto a terra orbitava o sol.Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1464570383283199684.post-32144642311851472152012-09-15T01:15:00.004-03:002012-09-15T01:31:12.548-03:00Astronauta e alienígenaQual-é-a-tua viagem?<br />Na sala escura, perco a coragem<br /><br />Os olhos viram refletores<br />Corações extintos, extintores<br />Pintores de dores e ex amores<br /><br />Desaprendo o que é rir e morrer<br />O que é loucura pra você?<br />Corpos vivos na escuridão<br />Cospem palavras, soltam frases<br />Guardam fumaça no pulmão<br /><br />Danço a música<br />Se minha alma não entende a tua<br />É uma experiência mística, transcendental<br />O oriente não me orienta<br />Meu ocidente é acidental<br /><br />Corpo dormente<br />Mente ardente<br />Sinto muito o mundo<br />Sinto medo de gente<br /><br />É a vida um sonho<br />Ou sonho eu ávida?<br />Quando vôo em ondas<br />Pairo e paro devagar<br /><br />Ninguém sabe, mas estou bem longe dali<br />Astronauta e alienígena<br />Eu vim em paz<br />Desejo voltar<br />Airhttp://www.blogger.com/profile/14049824722373162134noreply@blogger.com0